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épigrammes doivent être regardés comme en faifant partie[1]. Je me bornerai à dire touchant l’exemption du froid, que ce qui me chaſsa de Tarente en Decembre 1766. ce fut les puces de ſa malpropre Auberge.


CLIV. Fin de la voie Appiènne par l’Iſthme de la Yapigie (dont on donne une idée) à Brindes.

De Tarente la voïe ſe rendoit à Brindes où elle finiſsoit. Elle traverſoit par là la tête de la célèbre preſqu’isle de la Yapigie d’une largeur de 40. milles à ſon iſthme après lequel elle va un peu diminuant, & d’environ 70. milles de longueur juſqu’au Cap où Idomenée avoit bâti Salente, fameux par un Temple de Minerve changé maintenant en une Égliſe de N.D. appellée S. Maria in finibus terreæ. Le païs ne conſerve de treize Villes conſiderables qu’il poſséda, que l’ombre d’Hydrunte dans Otranto, Neretum dans Nardo, & Gallipolis qui ne peut avoir

  1.         Vinum Tarentinum
    Nobilis & lanis & Felix vitibus Aulon
            Det pretioſa tibi Vellera vina mihi. Martial.
                    lib. XIII. Epigr. 125.
    Addita per ticulos ſua nomina, rebus habebis,
            Prætereas ſi quid non facit ad ſtomachum. Ibid.
                    ad Lettorem Epigr. 3.
    Lemmata ſi quæris cur ſint adſcripta ? docebo
            Ut ſi malueris lemmata ſola legas. Lib. XIV.
                              Epigr. 2.