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serverai ſur ce Silvium que l’Itinéraire de Peutinger le plus exact en genéral, ſans doute parceque ſa forme de Carte en rendit les copies plus rares, devient le pire de tous à ce terme, ſa ligne de la voïe Appiènne aïant été confondue avec quelque autre qui ne peut avoir rien de commun avec elle. Celui d’Antonin au contraire ſi défectueux ailleurs, ne peut être regardé que comme aſſes exact dés lors, puiſque j’ai obſervé, que la ſomme de ſes milles juſqu’à Tarente, s’accorde aſsès avec celle qui reſulte de l’estime préſente. On sent l’importance d’une telle remarque pour la fixation des lieux de cette partie nommés par les Itinéraires. Comme la voïe ſuit viſiblement, ainſi que je le vais dire, par Poggio Orſini Bourg remarquable pour être compoſé d’une ſeule Maiſon dont en à dispoſé les appartemens pour pluſieurs centaines de familles, par Gravina Ville qui doit ſes beaux murs aux François, par Altamura qu’on eſt tout ſurpris de trouver ſi chetif après l’avoir jugé quelque choſe de conſidérable d’après pluſieurs de ſes clochers, qu’on avoit apperçus de plus de 20. milles, & puis par une plaine raſe & nue à perte de vue, qui n’offre que les deux hotelleries