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cite un de Fontana-Roſa, que nous rapporterons tout-à l’heure. J’ ai vu moi-même à Ariano celui-ci : Labice Firma ſibi & M. Seio M. F. Cor. Maximo. vix. ann. XX. M. VIII. Dec. AECLANI. Filio optimo viva fecit. Mais tant la diſtance de ſix milles du Pont que lui donnent les Itinéraires, que les ruines claires d’une grande Ville, qui ſont traverſées par la voïe-neuve & juſtement dans cet éloignement, doivent faire regarder comme hors de tout doute, que c’eſt à ces ruines même qu’on doit reconnoitre Éclane. Ce lieu eſt à moins de deux milles de Mirabelle, qu’on doit regarder comme formé de ſes débris. Éclane ne peut-être plus remarquable dans notre objet. La ſeconde grande voïe dont nous parlons, qui n’étoit qu’une depuis Bénévent juſques là, y devenoit double. Une de ſes diviſions prenoit à gauche pour atteindre Brindes par la cote de l’Adriatique, & c’étoit la voïe faite par Trajan, que cela montre être la voïe Trajane de ſes médailles ; & l’autre tiroit droit pour arriver par le millieu des Terres au même terme, & c’étoit l’ancienne voïe Appiènne