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ctions, & on l’y reconnoit par-tout aux mêmes traits qui le caractériſent dans les médailles. Ce qui acheve de rendre le morceau unique, c’eſt qu’il est parfaitement conſervé.


CXLI. Trois voïes après Bénévent & premièrement la voïe Équotuticienne.

La voïe Appiènne ſortoit de Bénévent par l’Arc que nous venons de voir ; mais outre que cet Arc propre d’une ſeconde voïe, qui fut celle, que tant de monumens dont j’ai parlé, aprennent avoir été faite par Trajan même, cette ſeconde même ne fut pas la ſeule du même principe qui fut différente de la première. La confuſion que cela a répandu dans les Écrivains ſur ce ſujet, empêche que je puiſſe me diſpenſer de donner une idée exacte de ces trois voïes antiques différentes, atteſtées par les monumens & par les traces qui en reſtent. La première étoit celle de l’Itinéraire Benvenentum for. nov. X. Equum M.XII. Aquilonis VIII. ſin. Appul. & Camp. Civ. Her. donis XVIII. Æcas X. Mutatio XI. Canuſio XI.. Itin. Jeroſolim.de Jéruſalem. Elle n’étoit particulière que juſques vers Canoſe, où elle alloit par Forum-novum, par Equum-magnum, par Aquilonie, par Æcas, & par Herdonie. Parmi ces points, il en eſt des certains qui peuvent faire juger de ceux qui reſteroient douteux. Un témoignage précis rapporté par Holſtènius doit faire regarder comme hors de doute que