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Caſilin, qui me paroiſſoit ne pas pouvoir s’accorder avec l’expreſſion de Strabon, que Cales touchoit Caſilin[1]. La ſeconde c’eſt la qualité de Calvi, où l’on, ne s’arrete pas ; parceque bien que Ville Épiſcopale, il eſt reduit à deux ſeuls édifices qui ſont la Cathédrale & le Séminaire, n’aiant pas pour habitans ſes Chanoines même qui ne s’y rendent des maiſons de Camp. d’alentour à pied ou à cheval, qu’aux heures des offices. Mais retourné ſur les lieux pour les examiner de plus près, je trouvai qu’ils étoient un vaſte terrein, entouré d’une grande profondeur, & tout couvert de ſuperbes ruines parmi leſquelles on reconnoit un Théâtre & un Amphitéatre. Le bout qui reſtoit à la voïe Latine après Cales aïant été détruit entièrement par un grand chemin neuf, nous reprendrons la voïe Appienne qui la recevoit à Caſilin.


CXXXVIII. Suite de la voïe Appiènne depuis Caſilin & Capoue un de ſes premiers termes.

Au ſortir de cette petite Ville, puiſque c’était après moins de trois milles, il en étoit une qui avec Rome & avec Cartage formoit la Claſſe de trois grandes Villes du Monde : c’étoit la célèbre Capoue qui occupa la tête du grand mais encore plus bel Émicicle de

  1. ῆ τον Καλȣνῶν συναπτȣσα τῴ Κασιλινῷ. Id. cod. lib. ſed multo ſuperius.