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cella, qui pour s’épargner les Fondations ſe bâtît ſur le pavé de la voie même, qu’eſt abandonné au millieu du chemin un gros marbre, chargé d’une Inſcription, remarquable par ce qu’y dit un Mari d’une Épouſe avec qui il avoit vécu 22. ans, qu’elle ne lui donna aucun autre chagrin que celui de ſa mort[1]. Ce lieu ſe trouvant à mi-chemin de Theano & de Calvi, put être celui, où les deux cotés de la voïe étoient également ornés d’un Temple de la Fortune, que Theanum & Cales avoient élevés dans leurs mutuels Confins[2]. Il reſulte de l’idée que je donne ici de ce Calvi, que je me ſuis trompé plus haut en diſant qu’il n’eſt point l’ancien Cales. Deux choſes m’avoient empêché dabord de l’y reconnoitre : la première ſa diſtance de 8. milles de la moderne Capoue, où fut, & où put uniquement être l’antique

  1. P. Tapfenna P. F. Proculus Militavit Chor. X. Sibi & Petiliae Urbanae conjugi quicum vixit annis XXII cujus dolorem accepit alium nullum niſi mortis ejus & P. Tapfennae L. F. Patr. & A Tapfennae P. F. Fratri.

    Pratilli change ſibi et en Syriae, Petiliae en Pettiae, quicum en quacum alium en Anim. il eſt vrai que la maniére vague dont il parle du lieu, marque qu’il n’a pas daigné vérifier par lui même un monument qui n’étoit qu’a un pas de ſa Maiſon.

  2. Καλεν ϰαι Τεανον, ἀς διοριζȣσιν ας δνο τυϰαι ἐφ’ ἐϰατερα ἱδρυμεναι τῆς τε Αϰτινης ὁδύ. Strabo. lib. V. in fine.