ter par une ligne plus droite dans les lieux dont les ruines marquent que la plaine de Paleſtrine fut remplie, pût n’être pas plus heureux. Cela réduisît à la partie qui paſſoit par Preneſte qui en dut paſſer aiſément pour être la voie même, dont elle n’étoit qu’un bras. Tel est le point important de la voie Lavicane qu’on voit éclairci ici pour la première fois.
CXXXVI. Suite de la voïe Latine depuis Compitum Anagninum juſqu’à Caſilin : Anagni & Segni ; Ferentum qui avoit à coté Alatrium et Verulum ; Fruſinum, Fregelles, Aquin, Interamnium & Caſin.
Nous avons laiſſé la voïe qui la reçevoit au Compitum Anagninum. Il étoit ainſi appellé de la capitale des Herniques qui ſubſiste ſous ſon ancien nom d’Anagni, Ville dont les Obſerv. ſur l’Italie diſent que des Vignerons à demi-nuds ſont les Matadors, avec le même bonheur qu’elles ajoutent que la voïe Latine dans toute Ce qu’on appelle la Nobleſſe en Italie, à Anagni 12 familles de la Bourgeoiſie plus de 30. toutes ou riches ou aiſées.cette partie eſt ſans antiquités. Pour commencer par Anagni on y voit non ſeulement un mur antique qu’on y prenoit pour le Cirque où Tite Live repreſente les Herniques aſſemblés, que je dis aux MM. d’Anagni, n’être qu’un de ces murs d’épaulement de rue dont j’ai parlé ſur Cori, mais encore les ruines appellées la Peſcine qu’on ſait avoir été des thermes d’après l’inſcription que je pus lire & expoſer le premier[1], & celles
- ↑ Marciae Aurel. Coloniae Demetriadi Stolatae
