Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/427

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ſée de la voïe qui n’offre aucune ouverture, & par les ſignes des Canaux notamment le grand Pont de S. Cécile que j’ai dit, qui ne pouvoit être deſtiné qu’à en passer un, qu’on ne voit que dans cette partie. Si la partie oppoſée, c’est à-dire, la droite de la voïe avoit quelque Canal, ce n’étoit que celui qui avoit été deſtiné à ajouter au chemin par terre, une voïe par Eau depuis le Fore d’Appius juſqu’à Terracine. Comme il étoit beſoin qu’on put aller de la même manière dans tous les ſens ſur un Canal de cette sorte, le coté droit quaſi ſans penchant étoit meilleur que le gauche. Ce Canal fut fourni probablement d’une partie des eaux deſtinées au Rio-Martino, qu’on admettoit par les trois arcades du Tripontium.


CXXVII. Coche d’eau depuis le Fore d’Appius juſqu'à Terracine.

C’eſt ſur ce Canal qu’Horace s’embarqua au Fore d’Appius : & comme il dit qu’il put être hors de son coche d’eau à peine à la quatrième heure[1], on a entendu cette expreſſion, des quatre heures qu’il y avoit été enfermé, d’autant plus que c’eſt à peu près le tems qu’il falloit pour le trajet de XV. à XVI. milles qui s’y faiſoit. Mais on n’a pas fait atten-

  1. Quarta vix domum exponimur horâ. Hor. lib. I. Sat. 5.