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dit ailleurs des pavés des voies antiques, montre qu’ils étoient auſſi d’un genre d’ouvrage incertain.

La ſeconde Ville à laquelle ſervoit la Voïe découverte, étoit Norba, dont il reſte les plus belles ruines au haut des Monts, à un mille du Bourg de Norma & qu’ on aperçoit, juſtement au deſſus de Nimsa, du chemin de Naples après Velletri. Elles conſiſtent en un mur d’enceinte de 5 ou 6. milles qui conſerve ſes portes & ſes tours, & en des Veſtiges où l’on reconnoit les Édifices publics & particuliers. Une ſingularité c’eſt qu’outre la cime, couverte des ruines de la Ville, il en eſt une autre entourée également de mur, mais qu’on voit n’avoir pas été batie en dedans. C’étoit ſans doute une défenſe qu’on voulut donner à une hauteur, qu’il importoit à la Ville de ne pas laiſſer occuper. La fabrique dans toutes ces ruines ſe montre d’ouvrage incertain.


CXXIV. Tripontium Fore d’Appius.

Après trois ou quatre milles, du lieu où la voie antique des deux Villes que je viens de nommer, entroit dans la voie Appiènne, on rencontre un endroit fort remarquable de celle-ci, 1.o par le mille