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gne. Alexandre VII. aïant voulu établir un chemin, de la Riccia, Terre de ſa Maiſon, à Velletri, il n’eut beſoin que de faire découvrir la Voie Appiènne. Celle-ci en conſéquence ſe voit avec ſon pavé antique dans toute cette partie qui eſt depuis Genſano juſqu’au Pont S. Gennaro où étoit le Sublanuvio antique. Dés cet endroit la Voïe Appiènne étendoit un bras, plus conſidérabie que tous ceux dont il a été parlé, que je pus ſuivre pluſieurs milles à la trace de pièrres de Voïe antique, & dont la direction étoit vers le Mont-circelle. J’en conclus que cette Voïe dont perſonne n’avoit encore parlé étoit la Voïe Circéienne qu’on ne tarda pas ſans doute de donner à la Ville de Circei lorſqu’on y eut établi le Port que j’ai dit ailleurs. La Voïe Appiènne, à laquelle je revins, cachée ſous les terres après le Pont S. Gennaro, ne ſe trouve pas ſeulement peu de milles après ; mais dans l’endroit qui repond au millieu de la Vallée formée par les Monts Albains & les Monts-latins, on voit des veſtiges non équivoques de celle qui y venoit aboutir de ce lieu, où la Voïe Latine recevoit la plus ancienne Lavicane. La Voïe qui nous occupe continue moitié cachée moitié vi-