Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/34

pas le ſien. On étoit réduit à prouver qu’elle fut véritablement le Château du Poëte par des raiſons qui les ſupléaſſent. La choſe n’étoit pas ſans les plus grandes difficultés. Les ruines s’annonçoient pour la M. de C. d’Hor. par quelques caractères clairs ; mais la plupart reſtoient ſous une obſcurité qu’il n’étoit pas aiſé de diſſiper. Un point ſur tout regarde comme un des principaux d’après ridée génerale, qui ſembloit n’en reconnoitre point d’autre, qui eſt la Fontaine de Blanduſie, faiſoit la plus grande difficulté. Le pire c’eſt qu’après avoir cru avoir le plus heureuſement trouvé cette Fontaine avec toutes ſes qualités les plus frappantes dans un voïage fait exprès à Licence, je ne m’en convainquis pas moins dans un autre, que j’avois pris pour la Fontaine de Blanduſie, une eau qui n’étoit pas une Fontaine. Ce n’eſt en effet qu’en ceſſant de la chercher comme caractère de la M. de C. d’H. que j’ai pu la trouver ainſi qu’on le verra à plein dans l’endroit où j’en ferai à ce point important. Mais tout ce qu’ont opéré de telles difficultés, c’eſt de me faire conſumer beaucoup de tems & de travail moïennant l’un & l'autre je ne me ſuis pas mis moins en état de démontrer, que la Maiſon de Campa-