confiance dés mon entrée dans la Vallée, le lieu que la M. de Camp. d’Hor. avoit du y occuper. Les mêmes raiſons m’obligerent à plus forte raiſon à perſiſter dans le ſentiment que les Ruines juſqu’àlors méconnues qui y furent découvertes en effet, étoient celles du Chateau d’Horace, malgré d’autres Ruines que la même Vallée offre, mais dans un lieu, qui n’a le Soleil levant que par ſes derrières. Celles-ci ſont les veſtiges de quelque bâtiment bien magnifiques s’il est vrai, ainſi qu’on me l’aſſura à Licence, que c’eſt du lieu où elles ſont, qu’ont été tirés tant les deux Chapitaux Ioniques, qui ornent les deux cotés d’une ſorte de cellier dans ce Bourg, que d’autres pièces encore plus rares qu’on me dit avoir été tranſportées. Ces Ruines s’annonceroient pour celles d’un ſecond Temple du quartier, d’après leur ſeule poſition dans le lieu de la Vallée le moins propre aux délices d’une Maiſon de Plaiſance. Comme Horace cependant parle d’un Cervius ſon voiſin de Campagne comme d’un homme qui ne devoit pas être fort éminent pour le gout[1],
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Cervius inter hæc Vicinus garrit aniles
Ex re Fabellas. Horat. lib. II. Sat. 6.