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reſulte de la place qu’on auroit donné dans notre Inſcription au T avant l’I apres lequel il auroit du se trouver. Telle eſt la première expoſition que souffre le Domni Predia du Monument. Une ſeconde, pour ſe montrer ſous 1’aſpect de la plus grande probabilité, n’a besoin que de partir du principe que le trait formé dans le D du prétendu Predia, n’y est pas oiſif & qu’il y a eu ſon objet naturel, qui eſt de diviſer la courbe de ce D en deux , ce qui le changeroit en B, & qui par conſéquent feroit Prebia du mot qui paroit Predia. La Leçon de l’Inſcription dans ce cas ſeroit Domni Prebia, ce qui pourroit être expliqué tres naturellement d’une Femme morte avant son mari. D’après la manière dont j’ai dit qu’on confondit le B & l’V, l’æ & l’e il n’y a aucune dfférence entre Prebia & Prævia ; & il n’est pas ſeulement conſtant que la parole Domnus fut emploiée pour celle Dominus, mais je me rapelle tres-clairement de l’avoir vu dans ce ſens dans les inſcriptions même. Il eſt même à remarquer qu’on emploioit l’expreſſion de Domnus pour adoucir ce que celle de Dominus paroiſſoit avoir de trop fort, comme on peut le juger par la Regle fort ancienne des Chartreux, où un