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eſt manifeſte, que par là même on auroit du ajouter la Valérie traverſée par une voïe de ce nom ſi conſidérable, que Strabon la compte entre les plus belles & les plus grandes, qui étoient les voïes Latine & Appienne mêmes[1]. Ce Géographe antique au reſte parle ici de la voïe Valérienne qu’il a fait paſſer par la Sabine & par les Marſes dans un téxte deja cité, comme d’une voïe du Latium, parceque à peu près deſon tems les Empereurs jugerent à propos d’adjuger à cette Région les trois Villes principales de la voïe Valérienne, qui étoient Varie, Carſéoles, & Albe fucence, ſans doute afin qu’elle fût bornée par le Lyris dés ſa ſource même qui eſt de la Montagne dont la colline d’Albe faiſoit partie. Le nom étant venu ainſi à la Province Valérie de ſa voïe, c’étoit une raiſon de regarder les Marſes comme en faiſant partie, puiſque c’étoit leur Païs ſurtout qu’elle traverſoit par le milieu.

    (Provincias,) a conſtratis viis, qua ab Urbe Roma veniunt, & ab eorum vocabulis a quibus ſunt conſtratæ talibus nominibus appellari. Id. ibid. cap. 18.

  1. Γνωριμώταται δὲ τῶν ὁδῶν, ἥ τε Ἁππία, καὶ ἡ Λατίνη, καὶ ἡ Οὐαλερία. Strabo. lib. v.