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te de ſon chef le païs des Marſes, que par la raifon qu’il avoit été oublié dans le catalogue des Provinces ; enſorte que pour le compter pour une Province particulière, il ne deſireroit ſinon qu’on lui en fit connoitre quelque fondement ſuffiſant[1].


LXXXV. Ce qu’on appela Province Valérie de la voie Valérienne.

Telle étoit la diviſion de l’Italie des le VIII. ſiécle. On voit que d’après elle on appella Province Valérie tout le Païs depuis Rome juſqu’aux Marſes. On peut ajouter qu’on y dut comprendre les Marſes même, comme fait Paul Diacre, non par la raiſon qu’il dit, qu’il falloit les placer là parcequ’on ne les avoit placés nullepart, mais par celle qu’il ne rapporte qu’au ſujet de pluſieurs autres Provinces, & qui n’avoit pas moins de lieu pour celle-ci, qui étoit que les noms qu’elles portoient avoient été pris des grandes voïes qui les traverſoient. Il ne nomme en particulier dans cet objet que l’Aurelie, l’Émilie, & la Flaminie[2]. Mais il

  1. Marſorum rigionem ideo intra Valetriam Provinciam æſtimo computari, quia in catalogo Provinciarum Italiæ minime ab antiquis deſcripta eſt ; ſi quis autem hanc per ſe Provinciam eſſe vera ratione comprobaverit, humus rationabilis ſententia modis erit omnibus tenenda. Id. ibid. cap. 20.
  2. Conſtât Aureliam, Æmiliamque & Flaminiam