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Valérienne ; mais ajoute-t-il, j’ai été arrêté par une Ville appellée Valéria du Païs des Marſes, dont Anaſtaſe parle comme de la Patrie de Boniface IV. dans la vie de ce Pape[1]. On voit dans ces paroles de Cluvier le fondement de ce que j’ai dit touchant Sanadon. Pour y voir en même tems la reſolution de la queſtion qui nous occupe, il ne ſeroit beſoin ſinon qu’il s’y fut expliqué d’une manière plus affirmative, ce qu’il n’auroit pas manqué de faire, s’il avoit aprofondi le point qui l’arrêta. En effet & c’eſt la Ville de Varie, qui fut appellée Valérie par les Auteurs des tems Gothiques ; & rien n’empeche que ce ne ſoit cette Valérie même du Païs des Marſes ſelon leur ſtile, qui fut la Patrie de Boniface IV.


LXXXIV. Manière ſingulière dont on entendit dans le temps de la décadence de l’Empire la diviſion qui en avoit été faite ſous Auguſte.

Pour bien entendre ce point curieux, on doit remonter à cette Diviſion de l’Italie, que j’ai dit qui fut faite par Auguſte en XI Régions. La I. fut compoſée du Latium & de la Campanie juſ-

  1. Apud Strabonem ſcriptum fuiſſe ſuſpicabar Οἰαρία… quod Vocabulum poſtmodum exſeriptores corrupticent in Ουαλερια, ſcilicet quia id oppidum in via Valeria poſitum erat : ni apud Anaſtaſium in vita Bonifatii IV. ita ſcriptum foret. Natione Marſorum de Civitate Valeria. Cluv. uni ſupra.