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ſtion, ne furent frappés dabord que de ſes prétendûs défauts. Velſer qui la publia, crut qu’elle n’avoit pas été donnée à la lumière par Peutinger par la répugnance qu’éprouva cet homme ſi porté d’ailleurs à favoriſer les lettres, à leur faire part d’un ouvrage ſi imparfait. L’Auteur, dit il, s’y montre peu au fait de la Géographie & ignorer encore plus les Mathématiques. Les figures des provinces, les bords des Cotes, la forme du cours des fleuves, tout cela eſt dans ſa Carte d’une manière qui ne s’accorde nullement avec aucunes regles Géographiques, ce qui me fairoit penſer, qu’elle a été enfantée non dans la pouſſière docte des Écoles, mais dans la poudre groſſière des Camps. On pourroit excuſer poliment ſon auteur, ajoute-t-il, ſur la rudeſſse de ſa Minerve : mais la bonne foi exige qu’on confeſſe ſon erreur & ſon ignorance[1]. On voit dans

  1. Autorem Geoographiæ imperitum, Mathematices litteras in univerſum non doctum ncque Provinciarum circumſcriptiones, neque littorum extremitates neque Fluviorum decurſus Geographicis Canonibus reſpondent… ut non temere ſuſpicer hæc in turbido Caſtrenſi potïus, quam erudito ſcholarum pulvere nata… culpa difficulter libero, niſi ad rudicatem… confugiamus… Sed rectius facturi ſumus ſi errorem fateamur. Aut ego fallor, auc his impeditus Peutingerus quo nemo ſtudia antiquitatis promovit cupidius ab edicione abſtiouit. Velſerus in ſua Tabula Penting.