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même état[1] ne prouve ſinon ce que j’ai dit déja tant de fois qu’il ne fit que traverser l’Italie par les chemins ordinaires ſans ſe donner le ſoin de voir par lui-même les lieux particuliers. La vérité en effet, eſt que le lac que Dénis dit avoir été de quattre Plethres c’eſt-à-dire de deux tiers de Stade, puiſque le Plethre en étoit une ſixième ainſi que nous avons du le Voiez la II. Par. pag. 276.voir dans un témoignage de Polybe deja cité, ne s’y voit plus qu’en petites parcelles dont une ſeule qui eſt celle du bord du chemin a une petite Iſle flottante & peut être un fonds qui repond à l’idée qu’on avoit de celui de l’ancien. Les autres répandus ça & là ne ſont remarquables que par ce jets d’eau naturels des ſoffrières que j’ai eu occaſion de peindre ailleurs. La différence de deux états ne doit pas étonner. Le lac Cutilien a été diviſé par la même raiſon que j’ai dit ailleurs que le lac Vadimon a entièrement diſparu.


XLVII. C’eſt les dernières qui étaient l’Amſante dont parle Virgile.

D’après l’idée que je viens de donner des eaux Cutiliennes on juge aiſément combien la ſouffrière qu’elles forment ſur-

  1. Lacus eadem figura, magnitudine ut ab antiantiquis deſcribicur. Cluv. lib. II pag. 6B89.