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ment dont je parle pouvant être relatif à ce qu’on voit que ce même Ancien Voiez tout ce trait chez Dénis liv. II. vers la fin.veut faire entendre, que c’eſt de l’Hiſtoire de ce Dieu ſur-tout de Cures, que les Romains avoient emprunté celle de Mars & de la Veſtale mère de Romulus. Le coté oppoſé de Cures où eſt le Bourg de Corèſe avoit quelque grand édifice ſemblable, dans l’endroit appellé S. Pierre : celles du lieu nommé S. André ne ſont que de quelque ſuperbe Château. Le midi étoit la Vallée traverſée par la Corèſe où ſont ce qu’on apelle le Caſali de la Fara que pluſieurs ruines prouvent auſſi avoir été magnifique. Il ſeroit aiſé de prouver, ſi je pouvois tant m’étendre, que tous ces Veſtiges ſont du dernier état de Cures. Il s’enſuit donc qu’il faut bien ſe garder de ſe méprendre d’après l’expreſſion de Strabon.

Cures dut durer telle que je viens de la peindre juſqu’aux Goths ; mais elle fut entièrement détruite par ces Barbares. Il reſulte que ce fut par Totila, de la lettre de S. Grégoire qui la compte entre celles que l’impieté ennemie avoit renverſé ſans reſſource[1], combinée avec l’Inſcri-

  1. Poſtquam hoſtilis impietas diverſarum Civita