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défectueuſes touchant ce point. Echard paſſe ſous ſilence ce trait ſans aucun égard pour ſon importance. Catrou & Rouillé les donnent pour des aſſemblées purement Hist. R. par. I. & R. lib. IV. p. 144.politiques. , diſent-ils se tenaient les Diètes de Cantons unis. Le jour pour les tenir prit le nom de Féries-Latines. Il faut obſerver, ajoutent-ils dans une note qu’ils ont faite ſur cet endroit, que le Temple du Jupiter Latialis étoit tout voiſin du Temple de Férentine, où les Latins tenoient anciennement leurs diètes. Cette manière de s’exprimer touchant les Féries montre que ces auteurs n’ont nullement compris ce point de l’Hiſtoire qu’ils ont écrite. La preuve préciſe que ce ne furent pas les aſſemblées de Ferentum qui furent tranſportées ſur le Mont d’Albe par les Féries, c’eſt que l’inſtitution de celles-ci n’empêcha pas la continuation de celles Ferias Latinas primus (Tarquinius ſup.) inſtituit. Aur. Victor. de Vir. ill. n. 8.là. Les Féries comme nous l’aprend un Ancien furent inſtituées ſous le Règne de Tarquin II. & on voit les assemblées de Latins continuer à ſe tenir à Ferentum pendant toute la Guerre Latine qui non ſeulement ne commença qu’après l’expulſion de ce Roi, mais qui fut tres longue. C’eſt-là que Denis nous aprend que les