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l’apuie. Le premier eſt le nom de Blanduſie porté ſelon lui de tout tems par la Fontaine de Vacone ; & le ſecond c’eſt les deux monumens Antiques, l’un qui annonceroit la M. de C. d’H. ſous ſa qualité la plus certaine, qui fut celle de don de Mécéne, à l’autre qui fairoit mention de la Fontaine crue juſqu’ici un de ſes caractères. Des faits pareils ſont tels relativement à ma découverte, qu’il n’appartint qu’à l’homme dont j’ai parlé dans ma Préface, qui la donna ſans la connoitre, de croire pouvoir les admettre ſans conſéquence. Mais arrivé à Vacone je trouvai ce que je m’étois bien figuré, qu’ils ne prouvoient dans celui qui les avança, que la qualité qu’il attribua fort plaiſammant à Cluvier, c’eſt-à-dire, une crédulité, à laquelle il donne plus bas ſon vrai nom[1]. La vue de la Fontaine de Vacone dés la montée prévient qu’elle ne pût être priſe pour la Fontaine de Blanduſie, que par des perſonnes ſans connoiſſance de l’ode d’Horace qui la peint. L’abondance & la bonté, voilà les ſeules qualités qui la diſtinguent : du reſte nul Rocher d’où

  1. Cluverio di troppo germana ſincerità nel perſuaderſi. Init. Cap. M. Libret. Pura ſimplicità… efferſi chiamato (M. Libretti) dal Monte Lucrezio. Id. inſer.