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pût être ſoutenue que par les raiſonnemens les plus ſinguliers.


CLIII. VIII. & dernière opinion celle de Piazza qui place la M. de C. d’H. à Vacone.

La VIII. par laquelle heureuſement nous finirons eſt d’un auteur que nous ne pouvons pas même comparer à aucun de ceux dont il a été parlé. Chargé de recueillir tout ce qui pouvoit concerner les Titres des Cardinaux, il manqua des premières notions requiſes pour ſuivre dans ſon ouvrage la méthode qu’il s’y preſcrivit, qui fut de ne deſcendre au ſacré & au moderne, qu’après avoir traité l’antique & le profane.

C’eſt dans les articles de Monte-libretti & de Vacone, qui firent partie de ſa matière comme paroiſſes de l’Égliſe de la Sabine, troiſième titre de Cardinal pour l’ordre des Evêques, qu’il oſa établir un ſentiment nouveau sur la M. de C. d’Hor. Dans le premier, il s’exprime doctement en ces termes : « Avec la permiſſion de Cluvier & de Kirker trop faciles à croire que Monte-libretti ait été le Mont-lucrèce ou Lucrétile, où fut ſituée la M. de C. d’ Hor., ainſi que ſa Fontaine Blanduſie avec la Rivière ou gros ruiſſeau qu’elle formoit, nous aſſurons fermement comme nous le dirons au long plus bas, que l’Ulſtique d’Horace fut au lieu où l’on voit à préſent Vacone. Cela