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poſitive, que nous fournit le poëme de Stace. La preuve négative eſt tirée du ſilence du Poëte, parcequ’il eſt bien évident que ſi le Chateau de Vopiſque avoit eu la gloire d’avoir Horace pour premier maitre, c’eut été le premier trait que ſon Panégeriſte en auroit rélevé ; & la preuve poſitive eſt fournie par ce que nous avons vu qui y est dit ; que c’eſt Vopiſque même qui s’étoit formé avec les plus grands travaux les emplacemens dans un lieu qui n’en paroiſſoit pas ſuſceptible. La ſeconde propoſition de Volpi eſt l’abus le plus éclatant de la double dénomination de Sabin & de Tiburtin dont il a été parlé ; ce qui en a été dit, a du montrer qu’elle n’avoit lieu que par jeu d’après le prétexte qu’en fourniſſoient les confins formés par l’Anio ; mais qu’en diſcours ſérieux, les Maiſons avoient beau être du coté de la Rivière qui regardoit la Sabine, qu’elles n’en étoient pas moins appelées Tiburtines de là qu’elles ſe trouvoient dans les dehors de Tibur. Ainsi le chateau de Quintilius Varus, quoique beaucoup plus au delà du fleuve que celui de Catulle eſt-il appellé par Horace, Tiburis umbra tui. La raillerie formée par l’équivoque pouvoit encore moins tomber