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nummes de la Mais. de Camp. de Catulle faiſoient trois-cent-quatre-milles Sesterces c’eſt-à-dire, d’après l’évaluation marquée dans les additions de la I. Partie, environ cent-cinquante-mille liv. de France, & trente-mille écus Romains. Il eſt manifeſte que des effets de ce prix ne peuvent être comptés pour rien. On doit donc conclurre de ce que Horace les tût qu’il ne les poſſéda point réellement.

À quoi bon en effet auroit-il aquis notamment à Tibur, des Maiſons qui n’étoient acceſſibles qu’à la plus grande richeſſe. Le trait ſeul qui a été mis ſous les yeux, qu’Horace n’arracha en une occaſion à Mécéne un conſentement à un voïage à ſa Campagne, que par la promeſſe expreſſe de n’y être que cinq jours[1], prouve à quel point le Protecteur étoit attaché à la compagnie du Protégé. Il s’enſuit qu’Horace fut inſéparable de Mécéne ; qu’il fut de tous ſes voïages ; qu’il eut ſon appartement dans tous les Chateaux ; qu’il ne ſe peut pas qu’il n’en eut un notamment dans celui de Tibur.

    ſtole de France, & du Sequin qui a lieu dans l’Italie & dans une partie de l’Allemagne.

  1.    Quinque dies tibi pollicitus me rure futurum
    Sexcilem totum mendax desideror. Hor. lib. I. ep. 7.