Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/467

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tres qu’on ne les reconnoit comme leur appartenant qu’à la matière & la manière communes ; elles pourroient être jugées d’après ce caractère, celles des Enfers, d’autant plus qu’on y voit deux parties qui auront été ſans doute les champs Eliſées & le Tartare. L’eſpace qui forme la diſtance que je viens de dire, fut la place naturelle de la Trempé, qui dut conſiſter ſur tout en ornemens pris de la Nature. Les autres portions ne ſçauroient être démêlées : mais d’après ce que nous venons d’expoſer, on peut dire au moins que c’eſt le lieu, où la foret des ruines eſt plus épaiſſe, qui les comprît. Les touts confus ont cependant quelques parties diſtinctes. Je ne parlerai ni de la Voïe antique qui conduiſoit au Tiburtinum d’Hadrien par Ponte-lucano & qui ſe conſerve, ni de ce que les Cicérons ignorans appellent Cento-Camere ſervant au logement de le Garde de l’Empereur , & qui ne ſont que des ſubſtructions. Je m’arrêterai à trois Théâtres, l’un qui eſt dans le quartier poſſédé par mon Ami le Comte Féde & qui offre toutes ſes parties eſſentielles, c’eſt-à-dire, ſon Émicycle de Gradins, ſon Proscenium , & une