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vint pas ſeulement en penſer à Kircher que ce put être elle ; & il s’étonne fort qu’aïant cherché par tout ailleurs un Tiburtinum qui ne pouvoit pas être ſans quelque trace il ne le trouva nulle part[1]. Volpi à la vérité par un effort dont on trouve peu d’exemples chez lui, parut abandonner une erreur autoriſée, en reconnoiſſant le Tiburtinum de Vopiſque aux ruines de S. Antoine : mais ce ne fut pas ſans y revenir par un autre chemin en diſant que c’eſt le lieu poſſédé par Horace qui paſſa enſuite à Vopiſque[2]. Mais cela même rapportant le point au lieu où nous diſcuterons l’Opinion nous oblige de l’y envoier.


CXLIV. Tiburtinum de Centronius.

Parmi les nombreux Chateaux que le texte de Juvénal déja produit ſur Tusculum attribue à Centronius, on voit un Tiburtinum ; que ce qui y en dit qu’il étoit ſitué au haut de Tibur a doit nous faire

  1. In nulla Villarum Tiburtinarum, ha hucuſque concroverſia manſit ac M. Vopiſci… Talis ac tanta… ut mirer locum hodie… circa Anienis ripam non reperiri… Ego certo ſi ullus alius in ejus loco detegendo haudquaquam me otioſum fuiſſe dicere possum. Kirch. lib. III. cap. 6.
  2. Ut proinde locus ipſe Horatianæ Villæ in Vopiſcanæ conceffiſſe merito dici poſſit. Vulp. lib. XVII. c. 9.