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l’épître qui parle de Préneſte : mais une Inſcription que citent les Écrivains Tiburtins & que ſon ſtile prouve n’être pas de leur invention[1], m’a fait changer de sentiment.


CXL. Tiburtinum du temps de la République & celui du Poète Catulle.

De ces M. de C. qui durent être à Tibur les plus anciennes, nous deſcendrons ſoit à celles qu’on peut rapporter au tems de la République, ſoit à d’autres qui ne datèrent que de l’Empire.

D’après cet ordre je donnerai le premier rang au Tiburtinum du Poëte Catulle dont la ſituation s’inſère le plus clairement de trois Caractères qu’il en rapporte. Le premier c’eſt d’être ſur le bord de l’Anio oppoſé à la Ville, ce qui le fait jouer fort agréablement ſur ſa qualité : les uns, dit-il, & c’eſt ceux qui n’avoient pas envie de le facher, lui donnoient ſon vrai nom de Tiburtin : mais les autres qui ſe mettoient fort peu en peine de lui plaire, ſous prétexte, que c’eſt l’Anio qui termine la Sabine affectoient de ſoutenir qu’on devoit l’apel-

  1. Hic locus uti Maceria incluſus eſt ad Religionem Sepultaræ Lolliorum Aticillæ Filiæ & Scactes Uxoris, ac M. Lo L LII Amaranti. Voiez Kirch. lib. III. p. II. cap. 5.