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ſulte pas moins 1.o de la qualité du lieu précis que j’ai dit, ſeule capable de donner à la ſituation du Temple la beauté qu’Horace lui attribue. Ce n’eſt que là que la Vallée n’eſt plus une gorge : ce n’eſt que là par conſéquent que put être placé un beau Bois. Une nouvelle preuve eſt fournie par deux particularités qu’on y remarque, la première eſt la ruine d’un large mur antique qui prouve que le lieu eut un édifice, & la ſeconde eſt une petite voie en ziczac, pratiquée dans la cote apique que toute cette partie préſente & qui aboutiſſoit juſtement à l’endroit où l’on voit les veſtiges que j’ai dit, & qui fut le ſentier par lequel on voulut pouvoir deſcendre au Temple, de la Ville.

C’eſt ſur-tout du lieu dont l’on voioit la merveille dont nous venons de parler, qu’on apercevois avec tout l’avantage la quatrième & dernière que le texte d’Horace que je commente, exprime. Celle-ci comme on ſe le rapelle conſiſtoit dans une colline immenſe de Jardins remarquables ſur tout par l’eau abondante qu’on y avoit, & par les formes aux quelles elle s’y prétoit ſoit pour l’u-