Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/423

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

intéreſſans ſur tout celui des trois plus grandes.


CXXXI. Troiſième merveille de l’ancien Tibur le Bois de Tiburne.

L’Anio après un long coude que lui fait faire la pointe du Mont de Tivoli, gagne enfin ſous cette Ville une Vallée fort negligée maintenant, mais qu’on voit être de la forme la plus belle, & la plus ſuſceptible de toutes ſortes d’ornemens. Il n’eſt pas douteux que ce ne fût dans cette Vallée délicieuſe que ſe trouva la troiſième merveille nommée par Horace, c’eſt à-dire le Bois ſacré & ſans doute un Temple de Tiburne.

Tiburne a déja été nommé comme le premier Roi de Tibur, qui donna ſon nom à ſa Ville. Ses ſujèts après ſa mort s’en firent un Dieu. On lui conſacra dabord un Bois ſelon le rit le plus antique, & on y ajouta un Temple lorſque telles furent les mœurs. La preuve que l’un & l’autre le trouvèrent dans le lieu que je dis, c’eſt 1.o qu’il eſt certain que leur place fut dans la Vallée sous la Ville après la Caſcade, & 2.o que dans tout cet eſpace il n’eſt que la partie que je nomme, où il ait pu être placé. Que le Bois & le Temple de Tiburne ait été dans la Vallée en général, c’eſt ce que