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à l’infini le ſpectacle feint par la Fable du cheval Pégaſe qui en frappant la Terre de ſon pied en faiſoit jaillir la Fontaine Hypocrène. On voit des bouillons pareils dans la plupart de Souffrières dont nulle Terre n’abonde ſans doute autant que l’Italie. J’ai obſervé qu’il ſont tantôt chauds, ſans doute parceque c’eſt le feu qui ordinairement les produît, & tantôt froids, parce qu’ils n’ont ſouvent pour cauſe que l’air agité qui ne domine pas moins le ſein des lieux ſulphureux que le feu même. Tout ce qu’ils ont de particulier dans la Solfara d’Altièri, c’eſt qu’empriſsonnés ſous la croûte qui y couvre les eaux, ils ne peuvent s’en échaper que lorſque quelque cauſe la perce.

Mais l’impreſſion faite ſoit par le lieu où, eſt cette souffrière, ſoit par ſa qualité dura peu ; parcequ’outre les difficultés que ni l’une ni l’autre de ces circonſtances ne levoit, l’étude du point me fit connoitre tout de ſuite un Texte qui m’aprit, que c’étoit juſtement la raiſon qui avoit fait former des doutes ſur la Souffrière de Tivoli qui l’établiſſoit. Ce Texte eſt de Pauſanias & eſt cité par le plus excellent des Interprè-