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que le Poëte eut deux poſſeſſions de ce genre, l’une à Monte-libretti & l’autre à Tivoli[1]. Cette nouvelle opinion offre par là plus d’un objet. Elle multiplie la M. de C. d’Hor., elle adopte un ſiſtême déja publié, & elle en établit un nouveau. Le premier de ces objets n’eſt qu’énoncé, ainſi il peut être regardé comme bien incapable de détruire ce qui a été expoſé ſi aulong dans la I. Partie au ſujet de l’unité que j’y ai montré avoir été un des principeaux caractères de la M. de Camp. d’Hor. Il suffira donc de remarquer touchant cette unité, que le premier objet de l’opinion de Kirker offenſe, que cet Auteur fut le premier qui oſa l’attaquer. Nous avons vu Biondi à la vérité aſſigner deux lieux, mais on ne voit pas qu’il prétendit pour cella qu’il en réſultât deux Campagnes. C’eſt probablement le même qu’il avoit cru d’abord trouver à Paleſtrine, qu’il tranſporte enſuite pour des nouvelles raiſons à Farfa. On

  1. Habuit Horatius duas Villas unam Tiburtinam, alteram Sabinam… Dico (Sabinam) fuiſſe in Monte-lucretili (qui) idem eſſe putatur à quo hodie vicus vulgo Monte-libretti. Kirker. lat. vet. & nov. lib. IV. p. III. c 3. Vide ibid. lib. III. p. 11. c 2.