Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/359

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la grande Abaïe à qui elle donne le nom, qui y compte jusqu’à dix Bourgs de ſon domaine. Le plus conſidérable eſt celui qui la domine, c’eſt la Fare. Nérola a encore plus la même poſition par rapport à elle : & plus haut que ce dernier lieu on voit Scandrille Tophie, Mont-Sainte-Marie, Frazzo, Poggio (devoit ajouter) nativo, Donadeum, Saliſſano, Poggio-Maïano. Cette Vallée, conclut-il, ſi remplie de Villages doit être jugée celle où Horace eut ſa Maiſon de Campagne puiſqu’elle eſt la ſeule interruption que ſouffre la chaîne de Montagnes que j’ai dit plus haut s’étendre depuis Pié-de-luco juſqu’à Tivoli[1] ». Biondi après

  1. Poſtquam Farfarus montes reliquit per plana labitur culta, opacis undique tectus arboribus : qua quidem in amoeniſſima planicie Monaſterium ipsi fluvio dextrorſum imminet ampliſſimnm Farfenſe, Castella ad decem poſſidens quorum primum Fara dictum Colli impoſitum eſt Monaſterio imminenti… Farfenſi etiam Monaſterio dextrorſum etiam imminer Nerula Oppidum nobile. Superius ſunt Scandrilla, Tophia, Mons S. Mariæ, Fraxum, Poggium, Donadeum, Salixanum, Poggium-Maiani. Hæc vero Vallis quam Farfarus effiit tam multis habitata Caſtellis illa eſſe videtur in qua Horatius VHIam habuit. Montes enim quos a Pe-de-luco. Tybur uſque continuari oſtendimus hac ſola valle interrumpun-