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Par la dernière des qualités que je viens d’expoſer, la Campagne de Préneſte pouvoit le diſputer à toutes les autres ; mais la première lui donnoit le deſſus ſur la Campanie même[1] dans la ſaison brûlante.


CXV. Châteaux Romains qui y furent. Texte ou ſujet de Tibere vu plus haut pag. 272.

De là les Chateaux Romains qui la remplirent. Il paroit qu’on ne peut parler cependant avec certitude que de trois : le premier eſt celui où l’on voit ſucceſſivement Auguſte[2], Tibère, & les Antonins[3] ; qu’on doit reconnoitre dans les ruines de N.D. de la Villa à leur qualité & encore plus à leur ſituation ſous les antiques murs, qui eſt le caractère que nous avons entendu exprimer par Aule-Gelle. Le ſecond eſt celui dont nous avons déja eu occaſion de voir que Juvenal diſoit, que Cent ronius avoit cherché à effacer le Temple même de la Fortune, que ces traits même fixent aux ruines de la Vigne Tomaſini hors la porte

  1. De Præneſtina ſeceſſione… licet Campaniæ amœnæ peniteant accomodacius ſpiraculis Regionis illius æſtivam flagrantiam temperare. Symm. Patr. lib. I. ep. 2.
  2. Ex ſeceſſibus præcipuè frequentavit proxima urbi Lanuvium, Præneſte, Tibur. Suet. in Auguſt.
  3. In ſeceſſu Præneſtino agens Filium nomme Verum Cselarcm exsecto sub aure tuburé amiſit. Capitolin. in Anton. Philoſ.