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on n’a pas été frappé à cauſe de l’entre-deux de la plus nue des Campagnes.

La ſeconde difficulté a beau paroitre beaucoup plus conſidérable, elle n’en admet pas moins deux ſolutions capables de lui oter toute ſa force. La première conſiſte à dire que le nom de Trere, qu’on lit dans Strabon pour ſignifier le Sacco, peut bien n’être qu’un de ces travertiſſemens ſi ordinaires aux Copiſtes des Auteurs anciens ſurtout Grecs. Dans le livre même où on le voit, on a changé le nom d’Uffens, qui eſt celui d’une Rivière de la Plaine Pomptine, en celui d’Aufide qui l’eſt d’un fleuve de la Pouille. Le Lyris nommé pluſieurs fois comme il faut, eſt appellé en une occaſion Eris. Le defaut de cette première raiſon ſeroit ſupléé par une ſeconde qui eſt, que le nom de Trere de la Rivière dont nous parlons ne ſe liſant qu’à l’occasion de Fabratérie ſous laquelle elle ſe jettoit dans le Lyris, il ſe peut qu’elle ne l’aquît que vers la fin de ſon cours à ſa jonction avec la Coſa, non moindre qu’elle. Ainſi ce qu’exprime le texte de Srabon touchant la Campagne Prédeſtine devoit-il être expoſé. Cet Auteur ne pût s’y borner ſans avoir