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me fut cette Eau qui naît au deſſus de Gallicano, & qui se jette dans le Tevérone[1], mais il avoue qu’elle eſt tres modique, par où il exprime l’exception d’un ruiſſeau, qui n’eſt qu’un filet d’eau ſans autre lit qu’une rigole. Holſtènius crut & a été cru rencontrer plus juſte en indiquant une autre Eau appellée l’Oſa : mais ce ne fut que pour n’avoir pas pénétré la raiſon qui avoit empêché Cluvier d’y penſer, qu’outre qu’elle ne paſſe pas la qualité de misérable ruiſſeau, ſon ſeul Ponte-Nono ainſi apelé du IX. Mille de la Voïe Préneſtine, qui ſe trouvoit par là deux Milles avant Gabies même, l’annonce comme aïant appartenu à la Campagne de cette Ville, & non à celle de Préneſte. La difficulté c’eſt que les deux Eaux que nous venons de nommer ſont les ſeules qu’on trouve du coté de Préneſte qui regarde Rome. On voit la conſéquence qui en nait, de la néceſſité de chercher la Rivière qui n’a pas été nommée envain par le plus exact des Auteurs,

  1. Vereſis hic ſane nullus alius eſſe poteſt quam quipaulo ſupra Gallicanum oppidulum exorcus IV. millia paſſ. infra Tibur Amni miſcetur ſolus memoratu digniot licet. & ipse perexiguus. Cluv. lib. II, pag. 114.