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Italien quoique d’un auteur Allemand des Monuments non encore publiés. Mais l’expoſition qui y en eſt faite ne peut être plus manquée. Comme le batiment n’eſt pas entier on s’attache & on ſe borne à montrer que la partie repréſentée eſt la pouppe. C’eſt ne vouloir prouver ſi non que le monument fut sait contre le bon ſens qui dicte, que lorſqu’on ne repreſente pas une choſe entière c’eſt la partie qui s’offre la première qu’on doit montrer ; l’ Antiquité a exactement obſervé cette régle à l’égard des Vaiſſeaux nommément, comme le prouvent les Colomnes roſtrales, & la plus antique monoïe de Rome chargée des ſeules proues, & l’auteur de l’ouvrage d’une auſſi bonne manière que celui dont nous parlons, n’eut garde de s’en écarter comme l’inspection ſeule en convainc, & qu’il ſeroit aiſé de le prouver juſque par la raiſon dont l’auteur s’eſt laiſſé frapper. Mais que ce ſoit la Proue ou la Poupe dans le monument, c’eſt ce qu’il importoit le moins d’examiner ; l’intéreſſant du morceau réſulte du lieu où l’on le voit qui l’annonce comme un vœu fait à la fortune, & des caractères