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ctères. C’eſt l’Eau appellée Capo d’Aqua, la même que celle dont j’ai parlé au ſujet de ce Férentinum, où nous avons vu que ſe tenoient les Aſſemblées des premiers Latins, & nommée dés lors Caput Aquæ Férentinæ. Cette ſource ſe montre encore d’une groſſeur extraordinaire malgré le parties qu’on en a dérivées tant pour la grande Fontaine de Marino, que pour celle appellée Pantanella dans le grand chemin de ce Bourg, & non obſtant ſes portions perdues dans les anciens Aqueducs. Non moins bonne qu’abondante cependant elle n’eut la ſupérieure ſans doute en excellence, qu’en la Martia. L’Eau Vierge, ou de Trevi, la meilleure de Rome à préſent, me parut lui céder de beaucoup. Elle mérita par ces qualités le nom de Céſar que ſon Inventeur lui donna en l’appellant Jule. Il est remarquable que Frontin parle de cette Eau ſous le nom de Caput Juliæ, qui marque qu’elle a eu la dénomination exprimée par la première de ces paroles dans toutes ſes époques. J’ai dit qu’une partie de cette eau étoit perdue dans des Aqueducs antiques, parceque faiſant le tour de la Villa-Ciampini, je trouvai un de ces conduits à fleur de Terre, percé par