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tot qu’elle est la qualification véritable qu’on peut donner à cette Eau.


LXXXVII. Celle de l’Eau Jule par le même moïen.

Le douzième Mille de la Voïe Latine qui eſt une excluſion pour la première des Eaux que Frontin nomme, c’eſt-à-dire la Tépula, eſt le premier ſigne de la ſeconde dont il parle, je veux dire l’Eau Julia, puiſque pour la trouver, il dit qu’il faut s’avancer dans cette Voïe juſqu’à cette diſtance, & là tourner à droite deux autres Milles par une ſeconde Voïe de traverſe qui s’y rencontre.Environ deux Milles en effet au deſſus du lieu connu pour avoir été le Dixième, le grand chemin eſt traverſé par un autre. Ce ſecond chemin eſt celui de Fraſcati à Marino ; mais il eſt de notoriété que ce n’eſt que très récemment qu’on a achevé d’oter les pierres qui l’annoncoient pour une Voïe antique. J’ai été à tems de les voir moi-même. Ce chemin, au moins la partie jusqu’au chemin de Naples qui passe-là, étoit donc indubitablement la ſeconde Voïe de traverſe de la Voïe Latine, & celle qui après deux Milles faiſoit trouver l’eau Jule ſelon Frontin. Cette Eau ne ſauroit être douteuſe par-là. Il n’en eſt qu’une ſeule dans toute la partie marquée à ces cara-