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lieux avoient la prérogative qui diſtinguoit certainement le troiſième, qui étoit un ſuperbe Chateau de celui à qu’il écrit. Le ſens du Texte en devient infiniment plus riche. Horace s’y trouve dire à Mécéne, que pour quitter la ſuperbe Ville avec plaiſir, il faut qu’il ne l’abandonne pas pour ſes Campagnes, où il trouvoit toujours la même magnificence, mais pour celle de ſon Poëte, ſeule capable par ſa ſimplicité, de lui offrir le changement qui ne deplait pas ceux à qui le continuel uſage de la grandeur en fait perdre le gout. Un autre Mécéne à qui celui-ci n’avoit fait que ſuccéder, étoit ce Conſul Pollion à qui Virgile adreſſe la plus belle de ſes Églogues. Il eut bien plus certainement un Tuſculanum puiſque l’Hiſtoire remarque qu’il y mourut[1]. Supra p. 77.Nous avons nommé plus haut un Tuſculanum de Tibère d’après Dion. Rien n’eſt plus fameux que celui de Galba dans l’Hiſtoire de cet Empereur[2].

  1. Afin. Pollio Olimp. 95. Orator & Conſularis… in Villa Tuſculana moritur. Euf. in Chron.
  2. Utque evigilavit ſimulacrum Der (Fortunæ) gremio ſuo Tuſculum ubi æſtivare conſueverat avexit, & in parte Ædium conſecratum menſtruis ſuplicationibus & pervigilio anniverſario coluit. Suet. in Galba.