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lier, l’autre au deſſous par un Affranchi ; mais Cicéron remarque tres-bien qu’on pouvoit lui répliquer ; que ces deux Tuſculanums n’aiant pû être conſtruits que par l’exemple du ſien, il en excuſoit le vice par ce qui le rend plus réprehenſible dans les Grands qui eſt la contagion ; elle fut ſi rapide en effet que non ſeulement il pût trouver auſſi-tot les deux excuſes que nous venons de dire, mais que ce Gabinius même qui avoit tant déclamé contre, étant Tribun, n’eut pas plutot paſſé par le Proconſulat de Syrie où il ſut en trouver l’ample moien, qu’il en éleva un auprès du quel celui de Lucullus n’étoit qu’une chaumine[1]. ἐϰεϰτητο τῆς ῥωμης τα ἤδιςτα προασεια. Plut. in Pomp.L’Affranchi au reſte que Lucullus ne nommoit point, doit être cru par là-même, ce Démetrius Affranchi de Pompée ſi fameux dans ſa Vie. Plutarque y dit expreſſément qu’il remplît les environs de Rome de délicieux Chateaux.

  1. Gabinium… ex pacatiſſimis atque opulentiſſimis Syriæ garis haurire innumerabile pondus auri ? bellum inferre quieſcentibus ut eorum divitias in libidinum ſuarum gurgitem profundat ? Villam ædificare in oculis omnium tantam, Tugurium ut jam vldeatur eſſe illa, quam ipse Tribunus plebis pictam olim in concionibus explicabat, quo summum Civem in invidiam vocaret. Cic. pro p. Sextic n. 93.