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ſouvent nommés. Il suffira d’expoſer la manière dont elle a été enfantée. J’ai dit que c’eſt la Carte Topographique de la Campagne de Rome de Mathei qui rétablit plus poſitivement. Cette carte dont on ne conçoit pas comment elle a pû être adoptée par Kircher qui l’a miſe à la tête de ſon Latium, est un tiſſu d’erreurs monſtrueuses : je ne remarquerai ici que celles qui ſont relatives au point préſent. Rien de plus différent dans le corps de Montagnes ſi ſouvent nommé, que le Mont-Albain, les Monts-Tuſculans, & les Monts-Algides. Le premier occupe le centre, élevant ſa haute tête vers Rome & étendant derrière lui un dos qui va toujours diminuant ; les ſeconds moins hauts mais plus ſoutenus forment avec lui la Vallée Albaine au bout de laquelle ils s’uniſſent avec les troiſièmes qui renferment. Des Monts ſi diſtincts les Auteurs que je viens de nommer les confondent : & qui le croiroit ? c’est le Mont-Albain qu’ils qualifient de Mont-Algide. Ce n’eſt pas cependant, le hazard qui ſemble avoir été laiſſé ſeul arbitre des places dans leur carte, qui a produit la confuſion que je viens de marquer ; c’eſt une équi-