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le Bourg de la Colomne qu’Holſtènius ne fit aucune difficulté de prononcer, que ce Bourg étoit cette ancienne Ville ; & d’après cette raiſon qui paroiſſoit ſi claire je n’avois pas embraſſé ſeulement ce sentiment, mais Voïez par. 10. ci-deſſus.je l’ai conſigné dans la notice générale que j’ai donné de ce lieu dans cette Partie même de mon ouvrage : mais cette idée n’avoit pour fondement qu’une erreur ſemblable à celle que j’ai rélevé en Holſténius au ſujet de la Voïe Latine, qui conſiſtoit à s’être mépris ſur le fonds de la Voïe Lavicane même. Toute la différence qu’il y a de cette nouvelle erreur d’avec la première c’eſt qu’elle étoit beaucoup plus difficile à découvrir. Les caractères de la Voïe antique ſont d’une aplication ſi facile au chemin moderne ; celui-ci paroit ſi naturel, & celle-là est ſi ignorée, que c’eſt autant le Hazard que la recherche opiniâtre que j’ai faite qui m’ont inſtruit de leur différence. J’explique tout ceci. Le grand chemin moderne & l’ancienne Voïe Lavicane ſont les mêmes juſqu’au VI. Mille, c’eſt-à-dire juſqu’à Torre-Nuova ; mais là ils ſe ſéparent, & au lieu que le chemin prend à gauche laiſſant à droite la colline ſur la