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étoit le fort de l’ennemi, au lieu de lui faire ſuivre la méthode des Courſes & des ravages qui étoit le ſien[1]. On voit parlà comme on doit entendre le gout des Èques de vivre de rapine que Virgile leur attribue : la Proïe ſur l’ennemi leur fut ſouverainement agréable par le droit, & par les raiſons de la Guerre. D’ailleurs c’étoit dans cette chaſſe, & dans cette culture d’une terre quoique ingrate que le Poète a peint, qu’ils auroient aimé à trouver toute leur reſſource.


LXI. Situation du Païs Èque.

Algide n’étoit que la pointe de leurs États qui par Corbion qui étoit dans la plaine ſous Préneſte, & par Voïes qui ſuivoit à l’entrée des Montagnes, alloient juſqu’à Carſeoli, & Albe[2] & juſqu’à la contrée où eſ encore Cicoli, que le nom d’Equicoli, ainſi que celui d’Equicolis de tout ce qui l’entoure qu’il porte dans tous les endroits du fameux MS. de Farfa où il en eſt parlé, prouve leur avoir appartenu. Ensorte que le Païs Èque

  1. Ferox multido increpare Duces quod in aciem qua pugnandi arte Romanus antecellit commiſſa res fit ; Æquos populationibus incurſionibuſque meliores eſſe. Ibid. n. 2.
  2. Carſeolos in agrum Æquicolanum. Tit. Liv. lib. X. n. 12. Albam in Æquicolis. lib. VI. n. 45.