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c’eſt cette Guerre même qui lui donna naiſſance de la manière que je l’ai exprimé. Comme l’Auteur que je ſuis oblige de relever ſe contente ordinairement dans ſes courtes notes de nommer les témoins ſur les quels il ſe fonde, je n’ai pû vérifier ce qu’il attribue à Tite-Live, & qui fait ſa troiſième raiſon : ce qui je puis dire c’eſt que cet Hiſtorien n’appelle pas ſeulement Algide le ſiège fixe & conſtant des armées Èques[1], Mais qu’il en parle comme d’un lieu où l’on ſe trouvoit ſur leurs Terres[2]. Ce qui étant préciſément l’oppoſé de ce qu’Holſténius en rapporte me feroit ſoupçonner en lui l’équivoque ſingulier de ne dire des Armées Èques, que ce qu’il avoit lû des Romaines envoiées contre elles. Je finirai mes reflexions ſur cette raiſon par celle, que Denis parle encore plus expreſſément d’Algide comme d’une

  1. Ambo consules cum exercitu miſſi hostem in sua ſede in Algido inveniunt. Tit. Liv. lib. III. n. 31.
  2. Exercitus in Algidum miſſus… Æqui proceſſere non tamen fuſtinuere aciem Romanam : pulſi com in fines ſuos ſe recepiſſent… relicto Caſtris præfidio egreſſi invaſere fines Romanos ut ad Urbem quoque terrorem pertulerint. Ibid. n 2 & 3.