Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

particularité qui n’étoit pas même unique puiſque j’y ai fait remarquer Vélitres qui bien qu’alliée des Latins de bonne-heure comme le prouve ſon aſſiſtance aux Féries-Latines dont j’ai parlé, étoit bien certainement une Ville Volſque comme je l’ai dit aussi d’après le témoignage exprès de Denis. C’eſt la ſeconde raiſon bien aprofondie, qui m’a le plus convaincu du ſentiment tout contraire à celui pour lequel on l’apporte. Car qu’eſt-ce que ce ſiège de la Guerre des Èques qu’elle nomme d’après les anciens auteurs, qu’une vraïe place d’Armes de cette Nation. Ce que cette raiſon exprime n’eſt rien cependant auprès de ce quelle ſuppoſe. On en infère qu’Algide fut de la part des Èques un poſte avantageux dabord ſaiſi, enſuite fortifié & devenu par là également fixe & ſûr, & qu’il leur appartint non ſeulement en qualité de leur poſſeſſion mais en qualité de leur ouvrage. La cauſe de Terreur d’Holſtenius fut ſon peu d’attention ſur cette vraie origine d’Algide. On juge de ſes expreſſions qu’il s’étoit figuré ſon Époque comme précédent de beaucoup la Guerre Èque quoiqu’il réſulte bien clairement de tous les témoignages, que