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les qu’Agrippa fit partir de Lyon pour traverſer toutes nos Gaules dans leurs quatre ſens ; l’une vers l’Aquitaine, la ſeconde vers le Rhin, la troiſième vers l’Océan par le Beauvoiſis & l’Amienois, & la quatrième pour la Province Narbonoiſe[1]. À celle qui terminoit vers Calais il en repondoit une au delà du Pas dans la grande Brétagne.

Telles étoient les Voïes dont on ne peut juger nulle part ſi bien que dans le Païs d’Albe à cauſe des morceaux qui y en reſtent.


LV. Reſtes des antiquités d’Albe ſur tout Albanum de Pompée ; ſon Tombeau.

Les autres ruines antiques du même quartier ſont celles des pluſieurs des Albanum dont j’ai parlé. Le détail où je ſuis entré touchant ceux de Clodius, de Domitien, & de Stace pour d’autres objets, aïant rempli suffiſament celui que je me propoſe ici, je n’y reviendrai pas. Il ne me reſte donc qu’à dire les Veſtiges de celui de Pompée qui ſubſiſtent encore à

  1. Λȣγδυνον εν μεσω της χωρας, διοπερ ϰαι ἀγριππας ἐντευθεν τας οδȣς ἔτεμε, την μεχρι της Αϰȣίτανιας, την ἐπι τον Ῥηνον, ϰαι τριτην ἐπι τον ωϰεανον προς βαλοαϰοις ϰαι ὐμιανοις, τετραρτη ἐϖι την ναρβονῖτιν ϰαι μασσαλιῶτιν παραλιαν. Strabo. lib. IV. in fine.