Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/138

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ble, mais parfaitement conſervée maigre l’action des racines du bois dans lequel elle eſt perdue, & malgré l’abandon qui va juſqu’à ne pas s’informer de ce qu’y pratiquent ceux qui exploitent cette Forêt, qui se ſervent des emplacemens libres qu’elle offre pour y dreſſer leurs Charbonieres. Soit le chemin que j’ai dit, ſoit les accidens qu’a éprouvé le Terrein dans cette partie, on ne la trouve plus le mille reſtant : mais outre que la grande portion qui ſubſiſte peut faire aiſément eſtimer & ſupléer celle qui manque, une conjoncture me fournît le moïen ſur de la connoitre. Un beſoin de pièrres pour le chemin de Genſano fit ordonner un travail public pour en chercher, & il fut exécuté ſur la partie de la Voïe dont nous parlons qui en étoit le commencement. J’eus je ne ſaurois s’il faut dire la douleur ou la joïe de reconnoitre & le lieu d’où elle partoit, & celui vers lequel elle ſe dirigeoit au large & profond foſſé fait pour la découvrir, pour la fouiller, & pour la détruire. Ce fossé ſubſiſte encore dans le tems que j’écris ceci, parceque l’ouvrage que je viens de dire eſt tout récent : mais