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il crut bonnement que c’étoit à lui que l’honneur étoit voué, mais que le Chef, de la fête ſe bornant à lui démander s’il ſavoit, ſi Démetrius Plut. in Pomp.arriveroit bientôt ; cela le fit s’écrier : Ô Ville Miſerable !

P. 266. J’y rends le mot latin Nepos par celui de Neveu. Mais ce n’est que ſon ſens au propre ; au figuré il vouloit dire prodigue comme nous l’aprenons de Feſtus. Nepotes, dit-il, luxurioſæ Faſtus verb. Nepos.vitæ homines appellati, quod non magis his rei familiaris cura eſt, quam quibus Pater Avuſque vivunt.

P. 321. Je devois remarquer ſur la ſource du Sacco que je dis être le Véreſe de Strabon, qu’elle eſt des Monts-Herniques ſous le Bourg de S. Vito, ou Kirker le prend pour le Lyris par une de ces erreurs qui pour être groſſières ne lui ſont pas moins familières.

P. 465. Après la VII. Opinion qui eſt de l’Auteur que je viens de nommer, j’en aurois du rapporter une autre ſous ſon nom. C’eſt celle qu’on voit dans la carte Géographique de la Sabine miſe à la tête de la deſcription de cette Région, qu’il a joint au Latium. Dans cette Carte la M. de C. d’H. eſt placée ſur les Monts qui dominent Poggio-Catino. L’examen des Cartes du Latium de Kirker auxquelles il renvoie continuellement prouve qu’elles ne s’accordent nullement avec la Vérité, mais ce trait marque de plus qu’elles ne s’accordent pas avec elles-même ; puiſque la M. de Camp. d’Hor. placée à Monte-libretti dans une eſt tranſportée à Poggio-