Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/111

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

voit dans la VI. Région qui étoit l’Alta Semita au lieu appellé ad Malum punicum, ce qui le place selon Nardini vers Sainte Suſanne.


XXXVII. Voïez les anc. deſcriptions de Rome de Victor &c..

D’après toutes ces raiſons, je crois qu’on regarde comme certain que l’Albanum de Domitien ne pût être dans la ſituation marquée par les ruines de la Villa-Barberini. Nous y découvrirons celui de Clodius en raiſonnant de la même manière, c’eſt-à-dire, en rapellant les caractères de cette ancienne Campagne & en montrant qu’ils conviennent parfaitement à cette poſition.


XXXVIII. Caractères de l’Albanum de Clodius le placent à la Villa-Barberini.

Les caractères de l’Albanum de Clodius ſont diſtinctement marqués par Cicéron. Nous en aprenons I. qu’il touchoit la Voïe Appiènne[1], expreſſion qui montre qu’il avoit ſur cette Voïe non ſon entrée, mais ſon apui, ou au moins celui de son Parc. II. On infère clairement qu’il ne touchoit pas moins le Lac d’Albe de ce que dit l’Orateur Latin avec tant de véhémence, que Clodius pour s’étendre dans son Albanum n’avoit pas

  1. Clodium ad Villam ſuam, quæ viam tangeret diverſurnm. Cic. pro Mil. n. 51