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ra confirmée par ce que nous aurons occaſion d’ajouter.


XXXVI. Ruines de la Villa-Barberini ſont non de celui Domitien, mais de celui de Clodius.

Les ruines qu’on voit dans la Villa-Barberini m’avoient par reſpirer d’une manière ſi marquée la magnificence de Domitien, que je ne m’étois permis aucun doute ſur l’opinion, qui les donne pour l’Albanum de ce Prince. Je ne fis aucune difficulté en conſéquence d’en parler d’après cette idée dans la note de la I. partie qui a exigé de moi une autre reforme : mais le point ſoumis ici à la methode rigoureuſe que je ſuis de ne me déterminer que d’après des raiſons claires contre leſquelles il n’y ait que des difficultés évidemment ſolubles, je trouve que les ruines de la Villa-Barberini, appartinrent non à l’Albanum de Domitien, mais à celui de Clodius. Ce n’eſt pas à mes opinions, mais à mes raiſons que je veux qu’on en croie.

Ces raiſons ſont les Caractères des deux Albanum que nous trouvons dans les Anciens. Lorſqu’ils nous parlent de celui de Domitien, ils nous le peignent dans un des lieux les plus élevés des Monts-d’Albe. Dion l’appelle une haute Fortéreſſe, où Domitien dés ſes jeunes ans cherchoit un